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Des hommes et un fleuve : le Var
Vivre la montagne en hiver
Entrevaux & Guillaumes au temps de Vauban
Puget se raconte. Parcours pédestre en 18 étapes (topoguide)
Des plantes et des hommes dans le Mercantour Au cœur des Alpes, Utrecht
Nice-Digne, 100 ans du train des Pignes
Histoires d'une Frontière (Actes du Colloque de Puget-Théniers 9-11 octobre 2009)
Artistes en chemin
La Route des Grandes Alpes
En Pays de Roudoule, carnet de voyage en Provence niçoise
20 ans et maintenant
Se Soigner en Montagne
Les Recettes de Tante Fine
Les peintres primitifs niçois
Sentier de découverte Sainte-Catherine, l'école buissonnière du marcheur pensant
Sentiers de découverte de la Forêt communale de Saint-Léger
Au Fil de l'eau
Etude linguistique : La toponymie du Pays de la Roudoule
Le temps géologique et l'homme à l'échelle des Pays de la Roudoule
Les noms de familles de la baillie de Puget-Théniers dans le rationnaire du comte Charles II de Provence, 1296-1297
Histoire du Pays de la Roudoule
Le Facteur Rural du Pays de La Roudoule * * *
Des hommes et un fleuve : le Var Le fleuve Var prend naissance à 2600 m. d'altitude aux confins du Val d'Entraunes. De torrent alpin, il prend rapidement les traits d'un fleuve méditerranéen. Il traverse 280 millions d'années, génère une flore et faune exceptionnelle entre Parc National du Mercantour et Réserve Naturelle Régionale des Gorges de Daluis. "Ce grand fou propre à rien et qu'on ne peut mettre à la raison", selon les propos de Vauban, est régulièrement sujet aux crues contre lesquelles les hommes luttent depuis des siècles. Seulement franchi par quelques gués et des ponts militaires provisoires, le fleuve a longtemps marqué la frontière entre la France et les Etats de Savoie. Sur ses rives s'activaient cartographes, militaires, douaniers, contrebandiers et bûcherons guidant le flottage du bois. 
SOMMAIRE I. PORTRAIT D’UN FLEUVE Un fleuve qui traverse 280 millions d’années Laurent CAMÉRA – Géologue Une dynamique en tresse, hydromorphologie du fleuve Var, transport solides,fonctions écologiques et services rendus. Cédric ROPARS – Agence Française pour la Biodiversité
Un torrent fougueux sujet aux crues Victor WERNY – Secrétaire et animateur, Roudoule, Écomusée en Terre Gavotte. Une biodiversité exceptionnelle Tangy CORVELER, Marion BONNÉ, Céline DA GUIA – Animateurs, Ligue Protectrice des Oiseaux, Provence-Alpes-Côte d’Azur.
>II. UNE HISTOIRE FLEUVE Chroniques buissonnières autour des sources du Var Serge GORACCI – Linguiste – 1732 Académie du Val d’Entraunes. Le fleuve Var au Moyen-Âge : un axe de circulation ou une succession d’éco-systèmes ruraux ? Philippe JANSEN – Professeur des Universités - UNS Dynamique des Peuplements et des Paysages. Franchir le Var : passer l’eau et la frontière. Jean-Loup FONTANA – Conservateur du patrimoine La défense de la frontière le long du Var en 1691 Comte de Grignan, Lieutenant Général du Roi en Provence (1669-1714). La défense du Var lors de la campagne de 1708 Philippe THOMASSIN – Chargé de recherche – Roudoule, Écomusée en Terre Gavotte La carte de Bourcet et le Var Olivier JOSEPH, Paul BILLON-GRAND, Alexandre NICOLAS Contrebandes et tracasseries douanières dans les Alpes-Maritimes – 1814-1860 Philippe THOMASSIN Une réponse au choléra : les cordons sanitaires dans le Haut-Pays – 1831-1835 Philippe THOMASSIN III. UN FLEUVE RESSOURCE
Le fleuve Var et l’irrigation des cultures Chistian GRAILLE – Président de l’Association Culturelle de Guillaumes Le flottage du bois Philippe THOMASSIN De grands projets hydroélectriques Philippe THOMASSIN Les ressources minières de la vallée du Var Gilbert MARI – Minéralogiste, Association des Naturalistes de Nice et des Alpes-Maritimes
Vivre la montagne en hiver On croyait l'hiver saison morte mais cette exposition prouve le contraire ! « Huit mois d’hiver, quatre mois d’enfer ! » clamait un vieil adage alpin. Chaque année à l’alternance des saisons s’ organisent les courants d’échange entre monts et plaines. En hiver, dans la société rurale traditionnelle, certains restent en montagne alors que d’autres l’ont déjà quittée, partant s’employer dans les exploitations et les villes de plaine. Mais les graves tensions politiques qui apparaissent surtout dans le dernier quart du XIXe siècle conduisent les Etats à investir militairement les hauteurs pour surveiller les frontières, été comme hiver. Les installations alpines profitent peu à peu à une population civile qui formera dès les années 1930 le flux du tourisme hivernal comme une nouvelle manifestation de la « vie moderne ». Au sommaire : Vivre la montagne en hiver • Ouverture • 1 - Une tradition patiemment élaborée • 2 - Une population partagée en deux 2.1 - L'émigration saisonnière 2.2 - Ceux qui restent 2.3 - Quelques pauses festives • 3 - L'intrusion de la modernité 3.1 - L'armée dans la montagne 3.2 - Connaitre et ouvrir le territoire 3.3 - Émergence du tourisme en montagne • Vivre de futurs hivers en montagne ? • Une exposition à l'écomusée
Jean-Loup Fontana, Philippe Thomassin. Edition Roudoule, juin 2015, 68p., couleurs, 10 €.
Entrevaux & Guillaumes au temps de Vauban  On sait la constante préoccupation de Vauban en vue de la fortification et de la défense des frontières du royaume de Louis XIV. Incontestablement il avait porté à sa perfection le système architectural de la fortification bastionnée dans les vastes plaines du Nord et de l’Est où des citadelles justement renommées l’illustrent parfaitement. Dans les étroites vallées de montagne il lui fallut imaginer d’autres dispositifs, mieux adaptés au terrain, susceptibles de mieux résister aux incursions ennemies. Sa découverte des Alpes est totale et la relation qu’il en donne insiste volontiers sur l’âpreté du climat qui, dit-il, lui procure "souvent occasion de souffler dans mes doigts". L’impétuosité des cours d’eau, démesurément grossis par les orages ou la fonte des neiges, le conduit à faire du Var "un fou et un gueux indomptable". Le relief n’est pas en reste donnant de mauvaises sentes où l’on ne peut conduire une artillerie significative. Les lieues de Provence qu’on y parcourt "en valent deux de Paris par l’étendue et au moins quatre par la difficulté et danger des chemins".
Confronté à ces défis naturels Vauban trouvera une réponse originale, s’en faisant des alliés. Les torrents servent à la défense des places, comme en 1704 où l’armée de Savoie est obligée de lever le siège d’Entrevaux, chassée par la soudaine crue du Var. Le relief, dominant trop souvent les fortifications, offre néanmoins des escarpements rocheux quasi imprenables que l’on renforce de tours bastionnées et de murailles couvertes. Les chemins privent certes du canon mais favorisent la création de véritables compagnies alpines formées de montagnards, parfaits connaisseurs des lieux et des passes, accoutumés aux rigueurs du climat.
Loin d’avoir été l’homme du système bastionné que l’on présente trop souvent, Vauban a su magnifiquement exploiter les ressources particulières du terrain alpin qui lui était si peu familier. Un petit ouvrage fort bien documenté grâce à de récentes recherches conduites au fort de Vincennes, auprès du Service Historique de l’Armée de Terre, et mettant en œuvre des documents inédits.
Philippe Thomassin, ouverture de Jean-Loup Fontana. Edition Roudoule, juil. 2014, 68p., couleurs, 10 €. Puget se raconte. Parcours pédestre en 18 étapes  Itinéraire de visite de Puget-Théniers documenté et illustré. Coédition Association Culturelle du Pays Pugétois / Roudoule écomusée en terre gavotte, août 2014, 36p. couleurs, 5€.
Des plantes et des hommes dans le Mercantour Menée, depuis 2010, dans le cadre d’un programme européen (Alcotra - Plan Intégré Transfrontalier Parco Alpi Marittime et Parc National du Mercantour), une enquête ethnobotanique conduite par Roudoule, écomusée en terre gavotte va déboucher sur une passionnante exposition présentée cet été à Puget-Rostang.
Elise Bain a recueilli 70 témoignages oraux auprès de personnes âgés de 64 à 103 ans dans les vallées du Val d’Entraunes, de la Tinée, de la Vésubie et la Roudoule. Son but était de comprendre l’utilisation des plantes par les habitants des vallées, de la cueillette à la préparation. Plus d’une centaine de plantes a été ainsi identifiée, qu’elles soient à usage médical, vétérinaire, alimentaire ou artisanal.
Nos anciens savaient à l’époque les reconnaître et les utiliser dans la vie quotidienne. C’est ce savoir et ce savoir-faire, qui se perdent peu à peu, que ce travail va permettre de sauvegarder. Elise Bain, Philippe Thomassin, Edition Roudoule, juin 2013, 220p., couleurs, 25 €. SOMMAIRE INTRODUCTION
UNE ENQUETE ETHNOBOTANIQUE
LE TERRAIN Des hommes, des femmes et des histoires de vie Recueillir les mots des plantes Des vallées et des villages La place des plantes dans la vie quotidienne Savoirs et transmission Des livres et des textes
LES PLANTES MEDICINALES Se soigner avant les années cinquante Se soigner avec des matières animales ou minérales Guérisseurs et rebouteux Les cueillettes Préparer les plantes pour se soigner Des maux et des plantes LES PLANTES DE LA DIGESTION Les camomilles, grandes digestives de l'enquête Des liqueurs digestives et apéritives Les plantes vermifuges Estomac et maux de ventre Constipations et diarrhées QUELQUES REMEDES DU FOIE MAUX DE DENTS ET AUTRES AFFECTIONS BUCCALES LES PLANTES DU FROID ET DES VOIES RESPIRATOIRES LES PLANTES VULNERAIRES LA DEPURATION LES PLANTES DES FEMMES LES PLANTES DE LA CIRCULATION LES PLANTES URINAIRES LES PLANTES DU SYSTEME NERVEUX
LA PLANTE, L’HOMME ET L’ANIMAL La place de l'animal dans la vie quotidienne d'autrefois Les remèdes vulnéraires Plantes digestives et plantes du froid Pratiques purgatives, sétons et abcès de fixation Plantes diurétiques et dépuratives Mammites et mises bas L'écurie, l'étable et la bergerie : des fumigations aux bouquets suspendus Nourrir les bêtes Des plantes pour la litière et fumer les terres Des plantes pour séduire les abeilles
LES PLANTES DE L’ALIMENTATION Une culture de salade Les pains de disette Les boissons
LES PLANTES POUR L’ARTISANAT Le cytise et le buis pour fabrication des colliers de sonnailles Le bois et le chaume dans la construction La vannerie L’huile d’afatous
LES PLANTES POUR LE COMMERCE Des fleurs pour les parfumeurs Des fleurs « pour les américains » Des plantes pour les teinturiers Des plantes pour les alcooliers De la poix et de la térébenthine pour les cordonniers et les industriels
LE MOBILIER La cuisine La chambre
PLANTES DOMESTIQUES Soin du corps Les plantes de la maison Les loisirs
Au cœur des Alpes:Utrecht
La signature du traité d'Utrecht au printemps 1713 met fin à la guerre de Succession d'Espagne qui ensanglanta une grande partie de l'Europe et certaines colonies européennes durant treize années. Les vallées alpines également touchées furent le théâtre de nombreux affrontements entre les troupes savoyardes et les troupes françaises. A l'issue de cette guerre, les frontières entre le duché de Savoie et le royaume de France furent complètement redessinées, acquérant quasiment la physionomie qu'elles ont actuellement. Cet ouvrage est l'occasion de découvrir cet épisode fondamental mais largement oublié de l'histoire des vallées du sud des Alpes. Coédition : Roudoule, écomusée en terre gavotte, Sabença de la Valèia, 248 p. couleur, 20X20, 22 €
SOMMAIRE
Préface Ed Kronenburg, Ambassadeur des Pays-Bas en France. I. Les Alpes au temps des Absolutismes
La Vallée de Barcelonne (1232-1790) Laurent SURMELY, Président Sabença de la Valèia, Barcelonnette.
Fragments de vie d’un village de montagne à l’époque du traité d’Utrecht. Aline SARTI
Le temps d’une génération, entre prospérité et réquisitions. L'impact économique et social des guerres françaises au début du XVIIIe s. à Saint-Martin-Vésubie. Éric GILI, Président de l'AMONT.
II. Les Guerres dans les Alpes
La Glorieuse Rentrée des Vaudois. Etienne Bourdon, Maître de conférence en histoire moderne à l'Université de Grenoble.
Le siège de Colmars, 1690. Olivier JOSEPH, Maison-Musée de Colmars-les-Alpes. Entrevaux, un siège sans lendemain
Philippe Thomassin, Chargé de recherches, Roudoule, écomusée en terre gavotte. Sièges et redditions des forts de Nice, Villefranche et autres. Jean-Loup FONTANA, Conservateur départemental du patrimoine, Conservateur-conseil de Roudoule, écomusée en terre gavotte.
Le siège de Turin, une approche française (1706). Jean-Louis RICCIOLI, Conservateur-en-chef du Château-Musée de l’Emperi; Salon-de-Provence. L’Atlas Général des Fortifications (1775) et les places d’Entrevaux et de Colmars. Florent SICART, Etudiant en master 2 d’archéologie à l’Université de Nice-Sophia Antipolis.
Les fortifications de montagne en Piémont au XVIII siècle. Piero GAROGLIO et Eugenio GAROGLIO, Université de Turin, Centro Studi e Ricerche storiche sull’Architettura militare del Piemonte (CeSRAMP).
Les fortifications du dispositif « Séré de Rivières » dans les Alpes- Maritimes. Yvan GASTAUT, Maître de conférence, Université de Nice-Sophia-Antipolis.
La Ligne Maginot des Alpes-Maritimes. Yvan GASTAUT, Maître de conférence, Université de Nice-Sophia-Antipolis.
La cartographie, usages diplomatiques, usages stratégiques.À propos de la guerre de Succession d'Espagne. Jean-Michel SIVIRINE, AMONT.
III. Au cœur des Alpes : Utrecht
Utrecht et Monaco : des clauses et des hommes ? Olivia ANTONI, Conservateur des archives du Palais Princier et de la bibliothèque de Monaco.
1713 – 1718 : La haute vallée du Var au cœur d’un litige international. Denis ANDREIS, Professeur Agrégé d’histoire.
Guillaumes dans la Succession d’Espagne ou De quelques incommodités du Traité d’Utrecht pour les populations du Val d’Entraunes. Michel BOURRIER & Colette BOURRIER-REYNAUD, Association Lou Savel.
Nice-Digne, 100 ans du Train des Pignes
Cent ans d'existence pour une ligne de 150 km qui n'était même pas prévue par les premiers projets d'équipement ferroviaire du Sud-Est de la France !
L'armée fut d'abord réticente en raison de la proximité de la frontière, dans un contexte de tensions diplomatiques franco-italiennes. Concessionnaire, la compagnie PLM se montrait assez dubitative quant à la rentabilité du projet. Seules les populations locales et leurs représentants plaçaient tous les espoirs dans cette réalisation qui devait relier les Alpes et la Côte d'Azur.
Dans un premier temps furent donc construites, et livrées en 1892, deux sections : Digne - Saint André et Nice- Puget-Théniers. La jonction entre elles, une cinquantaine de kilomètres, dut attendre pratiquement vingt ans et ne fut ouverte à la circulation des trains qu'en juillet 1911. Le Sud-France devint alors le plus important réseau d'intérêt général du pays, bientôt complété par les lignes de tramways remontant les principales vallées. C'est l'écartement métrique qui avait été retenu afin de contenir les coûts de construction de la plate-forme. Très vite cependant, les premières difficultés financières apparaissaient, aggravées par les réquisitions de la Première Guerre Mondiale. En 1925 est créée une nouvelle société, la Compagnie des Chemins de fer de Provence (CP), qui ne peut redresser la situation et sera mise sous séquestre en 1933. Après la Seconde Guerre Mondiale on assiste à l'abandon progressif du réseau dont seule subsiste la ligne Nice-Digne au prix de considérables difficultés. Le service est maintenu malgré des menaces récurrentes d'arrêt d'exploitation. Dès 2007, le Conseil régional, autorité organisatrice, lance un considérable chantier de rénovation de la voie et de modernisation du matériel qui doit s'achever en 2011, année du centenaire de la ligne.
Editorial Patrice DEMEOCQ, Président de Roudoule L'avenir d'un survivant Jean-Loup FONTANA, Conservateur départemental du Patrimoine Dates clés Au ferroviaire, il faut opposer le ferroviaire Philippe THOMASSIN, chargé de recherche Roudoule Informations et polémique : la presse des Alpes-Maritimes et la ligne de chemin de fer de Nice à Digne 1879-1914 Christian GRAILLE, Historien L'impact de la voie ferrée Nice-Digne sur l'évolution démographique et le désenclavement des vallées des Alpes niçoises et de Haute Provence de 1890 à 1931 Michel LUMEDILUNA, professeur d'histoire-géographie L'entreprise Orizet et la construction de la section Puget-Théniers - Saint-André José BANAUDO, Vice-Président du Groupe d'Etudes des Chemins de fer en Provence Du P.L.M. à la C.F.S.F Patrick COURAUDON, Directeur de la Compagnie ferroviaire du Sud-France.
Roudoule, écomusée en terre gavotte, Puget-Rostang, juin 2010 80 p. 40 illus N/B format 21x21 cm prix : 15 €
Histoires d'une Frontière, 150e Anniversaire de l'annexion du Comté de Nice à la France Actes du Colloque de Puget-Théniers 9-11 octobre 2009
 En octobre 2009 s’est réuni à Puget-Théniers un colloque scientifique réunissant une quinzaine de chercheurs venus proposer le résultat de leurs travaux sur le thème de la frontière alpine. Les différents aspects historiques, diplomatiques, stratégiques et économiques ont été abordés et tous soulignent une certaine particularité qui distingue les HistoireS de cette démarcation, en particulier dans les Alpes-Maritimes. Les deux Traités de Turin (1760 et 1860), celui de Paris (1947) et ses suites (jusqu’en 1989), les procédures de cartographie et d’abornement, mais aussi les conséquences stratégiques et politiques, ainsi que la vie quotidienne de part et d’autre de la frontière ont fait l’objet de communications inédites. Réunies en un volume de 207 pages, ces contributions, précieuses pour une connaissance approfondie de l’histoire particulière des Alpes méridionales, introduites par des préfaces d’autorités compétentes, sont aujourd’hui accessibles au plus large public. Une iconographie choisie en fournit les principaux éléments documentaires.
Préfaces
Jean-Paul BARETY, Ancien Député-Maire de Nice, Président de l’Academia Nissarda Eric CIOTTI Député des Alpes-Maritimes, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes Robert VELAY, Conseiller général- Maire de Puget-Théniers Christophe MAROT, Sous-Préfet de Nice-Montagne
Eléments pour une théorie de la frontière Claude RAFFESTIN, Professeur honoraire de l'Université de Genève La frontière et ses formes dans les Alpes méridionales de la protohistoire récente à la chute de l’empire romain. Pascal ARNAUD, Professeur (Université Nice – Sophia-Antipolis / CNRS (CEPAM, UMR 6130), membre de l’Institut Universitaire de France) "Passer la frontière" : Limites et identités pour les étrangers en Provence et terres adjacentes de Provence Philippe JANSEN, Professeur d’Histoire du Moyen Age, CEPAM-Université de Nice Sophia-Antipolis Les frontières de la Provence médiévale (et notamment la frontière orientale) X-XIVe siècles Alain VENTURINI, directeur des archives départementales de Corse du Sud Une frontière vécue. L’identité monégasque vue par les voyageurs à l’époque moderne Thomas FOUILLERON, Docteur en histoire, Chercheur associé Université de Nice - Sophia Antipolis L’évolution de la frontière entre les Escartons briançonnais et la Savoie/Piémont entre 1343 et 1947 Michel CHIVALIER, Guide conférencier, service du patrimoine de la ville Briançon Le Traité d’Utrecht et ses conséquences en Ubaye Laurent SURMELY, Vice-Président de Sabença de la Valèia Le Traité de 1760 ou « l’inconnu de Turin » Denis ANDREIS, Professeur Agrégé d’Histoire De 1860 à 1989 : Deux traités et beaucoup de débats Jean-Loup FONTANA, Conservateur départemental du patrimoine Carnets de frontière. Une source inédite sur le Haut-Pays niçois : Le carnet de secteur de la 60e brigade Jean Michel SIVIRINE, Sécrétaire général de l’AMONT, Agrégé de géographie "Aux avant-postes de notre chère Patrie” Pascal DIANA, Professeur d’Histoire-Géographie. Bornages & bornes. Le cas de Colle Longue, commune d’Isola, espace contesté (1947 – 1989). Luc THEVENON, Conservateur-en-chef du Patrimoine L'entretien des bornes frontières Jean-Paul Fouilloux, Délégué à l'abornement sur le secteur VI Contrebandes et tracasseries douanières dans les Alpes-Maritimes (1814-1860) Philippe THOMASSIN, Chargé de recherche, Roudoule, écomusée en terre gavotte En deçà de la frontière : les douaniers et la surveillance au quotidien dans le Haut Pays niçois (1940-1980) Eric Gili, Docteur en histoire, Président de l'AMONT Histoire Orale d’une « Frontière » : Constitution d’un Corpus interdisciplinaire de témoignages oraux. Thierry ROSSO, Ingénieur de recherche (Université de Nice-Sophia Antipolis, LASMIC, E.A.3179, Maison des Sciences de l’Homme de Nice U.M.S. 2979).
coédition ROUDOULE, AMONT, ADTRB, mai 2010, 207 p., 29 illustrations N/B, format 24x16 cm prix : 18 €
Artistes en chemin
Ils ont été nombreux ces artistes venus des Flandres, de Champagne ou de Bourgogne, franchissant les Alpes pour aller parfaire leur talent en Italie puis revenant vers la Provence et la vallée du Rhône. La chance de notre région est d'en avoir accueilli certains et d'avoir conservé les œuvres qui leur furent commandées. A Puget-Théniers, à Villars-sur-Var, à Colmars-les-Alpes, ils ont œuvré en compagnie d'artistes locaux. Et le mouvement ne se limite pas à eux : Andréa da Cella peignait à la même époque une chapelle à Entraunes, deux siècles plus tard des compagnons fresquistes et stucateurs, lombards peut-être, composaient les décors profanes des châteaux du Val de l'Esteron, beaucoup plus tôt, en 1415 c'est un maïtre maçon de Genève qui avait reçu commande du pont de Roquesteron.
Artistes itinérants et oeuvres vagabondes. Jean-Loup Fontana, Conservateur départemental du patrimoine Construction d'un pont à Roquestéron. Hélène Cavalié, Directrice adjointe des Archives départementales des Alpes-Maritimes Antoine Ronzen dit "le vénitien" : itinérance en Provence. Sophie Kovalevsky, Chercheur en histoire de l’art Avec les Alpes pour horizon. Migration créatrice en pays de montagne. Dominique Rigaux, Professeur à l’Université Pierre Mendès France, Grenoble Puget-Théniers : un calvaire anonyme qui se rapproche fort du chef d’œuvre. Jean-Loup Fontana Gypserie, peinture et gravure dans les résidences nobiliaires. Jean-Loup Fontana L'orgue de Jean-Baptiste de la Farge et les partitions musicales de la cathédrale d'Entrevaux. Michel Foussard, Technicien-conseil près le Ministère de la Culture Fondeurs dans l'âme : les Rosina. Philippe Thomassin, Chargé de recherche ROUDOULE Lettre du 7 novembre 1840 au sujet de la cloche de la Tour Saint-François à Nice. Sylvie Pennestri-Tok, Chargée de recherches documentaires Fonte de cloche. Hélène Cavalié Abjuration d'un peintre flamand. Hélène Cavalié "Artistes chrétiens" sur les routes alpines. Jean-Loup Fontana L'orgue à manivelle de Villars-sur-Var. Michel Foussard Le père Kim : artiste itinérant d'aujourd'hui. Jean-Loup Fontana
Roudoule, écomusée en terre gavotte, mai 2009, 96 p., 50 photos couleurs, format 21x21 cm. Prix : 18 €
La Route des Grandes Alpes
En ce début du XXe siècle, les Alpes françaises ne sont déjà plus réservées aux seuls montagnards. Dès la fin du XIXe siècle, l’armée a tracé de nombreuses routes stratégiques. Ces travaux, destinés à faire face à une Italie impliquée aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie dans la Triple Alliance (1882), ouvrent les Alpes à la conquête de l’automobile.
En 1904, l’itinéraire d’un concours d’alpinisme automobile préfigure les ambitions du Touring-Club de France. Il relie Aix-les-Bains et Annecy à Grenoble par le col de Vars et la vallée de l’Ubaye.
Le Touring Club de France rêve d’une route «qui côtoiera les glaciers et les précipices, sinuera le long des champs de neige et surprendra les torrents à leur source ». Son ambition, sans limite pour promouvoir le tourisme et valoriser les «beautés naturelles » de l’hexagone va s’épanouir au travers d’un projet titanesque : la Route des Alpes !
Avec un parcours de 615 kilomètres du lac de Genève à la mer – 10675 mètres d’altitude cumulée – huit cols, cette voie qui est l’expression d’un patriotisme exacerbé, se veut plus haute que celle grimpant au Col de Stelvio (2759 m.) au Tyrol et plus belle que les routes postales suisses.
PREFACE Gaston Franco
Les voies de communications alpines de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle. Le développement des routes carrossables dans les Alpes de la fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle. Pascal Pannetier – Philippe Thomassin La concurrence des premiers chemins de fer alpins. Pascal Pannetier – Philippe Thomassin
Le Touring-Club de France et les routes touristiques A l’origine des routes touristiques et de l’alliance entre le Touring-Club de France et la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée : « La Corniche d’or » Philippe Thomassin Route des Alpes,Route des Pyrénées même combat ! Philippe Thomassin
Les routes alpines et la défense des frontières La dégradation des relations franco-italiennes et son incidence sur la défense de la frontière. Marc Ortolani Impacts sur les voies de communications alpines : l’exemple des Alpes-Maritimes. Philippe Thomassin Nécessités stratégiques au service du tourisme. Jean-Loup Fontana
La route des Alpes La Naissance de la Route des Alpes. Philippe Thomassin L’Excursion inaugurale du 3 juillet 1911. Henri Ferrand La Route : un drame romantique La Route des Alpes et la presse Le voyage inaugural du Président de la République, Raymond Poincaré. Jean-Loup Fontana Une route en suspens, des projets dans le vent. Philippe Thomassin La Belle Epoque. Pascal Pannetier – Philippe Thomassin La Route des Alpes : un chef-d’œuvre en péril. Pascal Pannetier – Philippe Thomassin
Les progrès techniques au service de la conquête des Alpes La révolution automobile. Pascal Pannetier L’autocar alpin. Jean-Loup Fontana La reconversion du matériel de Guerre. Pascal Pannetier La carte routière : un outil au service du tourisme. Pascal Pannetier LeTouring Club de France et la naissance de la signalisation routière. Marina Duhamel-Herz
La route d'hiver “Un itinéraire Up to date”. Pascal Pannetier – Philippe Thomassin Une variante : La Route Napoléon. Pascal Pannetier – Philippe Thomassin
La route des Grandes Alpes La relance de la Route des Grandes Alpes : une opération de la GrandeTraversée des Alpes. Virginie Rochette La Route des Grandes Alpes. Pratiques et discours contemporains. Salomé Berthon
Ecomusée du Pays de la Roudoule, mai 2008 156 p., 90 illustrations en N/B dont 25 en pleine page et 8 en couleurs format : 21 X 21 cm Prix : 18 €
En Pays de Roudoule, carnet de voyage en Provence niçoise
Comme l'écrit Eliane Guigo c’est : «un ouvrage d’amour, hommage au travail d’une équipe de femmes et d’hommes passionnés par leur pays, qu’ils ont voulu et su conserver vivant pour les générations futures ». Un livre émouvant, plein de poésie, filant le long de la Roudoule. Aérien avec les aquarelles coulées d’Yves Bayard, mystérieux et poétique avec les dessins de Martine Bayard. Teinté d’humour, « Ici on ne parle pas, Monsieur, on Roudoule ! », avec les textes écrit avec le cœur de Gilbert Baud.
stArt Editions, 2006 64 p. couleurs, format 29,6 x 21 cm. Prix : 20 €
20 ans et maintenant
Un ouvrage en deux parties. La première de réflexions quant à l’avenir de l’Ecomusée, assurée par le comité de parrainage prestigieux (Christian Estrosi, Jean-Paul Barety, Geneviève Etienne, Marie-Christine Grasse, Albert Marouani, Bernard Veïsse, Michel Colardelle). La seconde sur le thème de l’exode rural, de la réappropriation d’un pays, du passage et de la migration.
Les populations dans la zone montagne, un mouvement continu. Alban Duparc Vivre ici, les habitants de la vallée de la Roudoule. Cyril Isnart La complainte du Brodequin. Paul Raybaut
Ecomusée du Pays de la Roudoule, mai 2006, 89 p., bi-couleur format 21x21 cm. Prix : 15 €
Se Soigner en Montagne
Le labeur quotidien, l’éloignement et la pauvreté tendaient à rendre toute maladie bénigne. Le paysan s’attardait peu sur des maux qui font pour nous l’objet d’une immédiate consultation médicale. Dans l’adversité et quand le mot autosuffisance dominait, la solution au mal ne pouvait être qu’à portée de main. Quand les ressources de la pharmacopée domestique étaient épuisées, on n’hésitait pas à contacter un guérisseur. Enfin dans les cas très graves, les anciens considéraient le médecin de campagne comme un ultime recours.
Ecomusée du Pays de la Roudoule, mai 2003 189 pages, 49 illustrations N/B,12 p couleurs, format 21x21 cm Prix : 15 €
EPUISE
Les Recettes de Tante Fine
n°1 - Citrouilli Citrouilla (courges) n°2 - Salades Sauvages à la "sauce Roudoule" n°3 Patati Patata (pommes de terre) n°4 Légumes et soupes d'antan n°5 Fruits d'automne
Ecomusée du Pays de la Roudoule Prix unitaire : 5 €
Les peintres primitifs niçois
Paul ROQUE
De nombreuses peintures des XVe et XVIe siècles, de grande valeur attendent le visiteur, abritées dans les musées, dans des couvents, cachées dans de modeste église –sinon de minuscules chapelles – d’humbles villages disséminés dans l’arrière-pays niçois et en Ligurie occidentale ! Ce guide de visite a été conçu pour aider le visiteur à « rejoindre l’âme de ces peintures » dans leur propre environnement.
Serre Editeur / Ecomusée du Pays de la Roudoule, juillet 2001 reéd. 2007 287 p, illustrations couleurs, format 13,5x24 cm Prix : 30 €
Sentier de découverte Sainte-Catherine, l'école buissonnière du marcheur pensant
Au départ de Puget-Rostang, un sentier de découverte aménagé de 6 panneaux d’interprétations et plus de 60 cartels botaniques révèle aux visiteurs la biodiversité consécutive aux campagnes de reboisement débutées à la fin du XIXe siècle.
I. L’homme : un architecte paysager Puget-Rostang : un village bâti dans un fer à cheval Une ceinture d’oratoires A la conquête d’un espace cultivable : les terrasses II . Une forêt artificielle Une déforestation millénaire Un siècle de reboisement La pépinière de la Chaise III. Usages de la flore de A à Z
Ecomusée du Pays de la Roudoule, mai 2000 96 pages, 60 illustrations N/B, format 15X 21cm Prix : 4,75 €
Sentiers de découverte de la Forêt communale de Saint-Léger
Maguy BRUNEAU (Texte) Patrick SERENA (Aquarelle)
Topoguide éducatifs des trois sentiers de découverte de la forêt commune de Saint-Léger. Au départ du col de Saint-Léger, trois itinéraires s'offrent à votre curiosité : le sentier de Léo, le sentier de Caprix et le sentier de Tetra. Ils sont chacuns ponctués d'une dizaine de halte dédiées à la flore,à la faune,aux lectures de paysage et à la sylviculture…Pour tester vos connaissances, ce livret aux superbes aquarelles sépia est agrémenté de quizz.
Mairie de Saint-Léger, 2005 64 pages, couleur, format 15x21 cm Prix : 5 €
Au Fil de l'eau
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